Quelques Recettes
Recettes
Type de cuisine : Gastronomique
Exemples de plats : « I n C o H é R e N c E s ! »
Thon “rouge ?” ou Presque, Crucifié !
Le Thon blanc en tartare et petits légumes, une gelée de betterave, tomate et rocou
Des petits poissons, une soupe de poissons émulsionnée à l’huile d’olive, façon canne à pêche.
Cœurs de palmiers et croustillant farcis, herbes, salades et jeunes pousses.
Embeurrée de cocos, Volaille fermière enfumée d’herbes séchées.
Carnivore ou Bœuf ‘ivore ?
Une belle entrecôte au gros sel, de jeunes oignons, des pommes grenailles, un jus court.
Citerne de lait et céréales, à casser, chocolat Andoa du commerce équitable.
Une coque chocolatée, un lait de blé, une glace crémeuse aux céréales.
Iceberg « plouf, plouf »
Une meringue glacée sur un sirop curaçoa.
Extraits de recettes issus de magazines et de mon livre "Ma cuisine du Périgord, inspirations d'aujourd'hui"
Être créatif, Un moyen d’expression…
On entend par créatif, cette capacité d’imaginer des solutions originales, dans la nouveauté et la singularité, le plus souvent avec une certaine fantaisie et parfois même un peu de bizarrerie. Le talent d’inventer quelque chose de nouveau mène donc à la créativité. Le problème est de déterminer la frontière qui sépare la création et la copie avec souvent une notion d’influence et d’inspiration…
Pour ma part, je pense être plutôt un créatif, mais ce n’est pas tous les jours le cas, cela dépend souvent de mon état d’esprit au réveil, de ma motivation, de mes obligations et de mes envies.
Pour moi, être créatif c’est avant tout :
-Savoir créer un plat ou plusieurs à partir de pas grand-chose, on ouvre le frigo et on fait avec ce qu’il y a dedans sans trop réfléchir.
-Faire une cuisine spontanée et instinctive au gré des saisons, du marché.
-Prendre des risques, faire sans filet, foncer, créer un plat sur le vif est souvent ce qu’il y a de meilleur, car on travaille avec le cœur, et l’amour que l’on met à le faire se ressent finalement sur le résultat final, comme si le plat pouvait transmettre toute l’adrénaline de sa préparation. En fait, on cherche presque à réussir à donner une conscience au plat, une intelligence dans les accords et les saveurs, une symbiose plus sentimentale que perfectible.
-Créer de nouveaux goûts grâce à des combinaisons culotées, voir improbables, mais surtout maîtriser chaque saveur en un tout unique mais dissociable au palais…c’est créer une émotion et parfois même un souvenir.
-Se renouveler sans cesse et toujours se remettre en question.
-S’inspirer du passé et de la tradition, savoir être respectueux des anciens et de ce qu’ils ont apporté à la cuisine en général.
-Surtout ne pas se construire un répertoire culinaire, car le client ne vient ensuite que pour ce répertoire et on ne peut plus en sortir…véritable virus à la créativité.
-Faire découvrir des produits et être mercenaire du produit.
-Savoir faire des liens entre sa cuisine et tous les thèmes possibles qui nous entourent (par exemple, mon menu « Incohérences » sur les abus de l’homme sur la planète ou encore le menu « Circus » autour du cirque…)
-Ne pas créer un plat juste pour créer et surprendre, mais faire selon ses envies et surtout sa propre philosophie, ne pas se forcer, laisser couler, laisser faire le plus naturellement possible.
-Fusionner les tendances et les cultures.
-Utiliser tous les outils qui existent, qu’ils soient physiques ou éphémères, mais savoir rester raisonné et cohérent et surtout privilégier le goût avant toute chose.
-Savoir respecter le produit dans sa forme initiale et lui conserver toute son authenticité.